C’est dans une salle étonnement vide de public malgré l’approche des élections municipales que s’est déroulée la cession de décembre du conseil municipal. S’il fallait condenser les débats, on retiendra de ce conseil 2 points plus débattus que d’autres : les aides et primes pour les athlètes avalins de haut niveau et les montants d’occupation des services et équipements publics par l’organisation 2009. Mais auparavant, le conseil a entériné la subvention accordée au Club des sports pour un montant de 993 023 euros. Les élus ont aussi validé la convention des droits et obligations des moniteurs indépendants et des écoles de ski. Si cette convention reste dans l’esprit la même que les années précédentes, stipulant notamment que les moniteurs doivent des heures pour la communauté en contrepartie d’avantages, ces heures d’aide à l’organisation d’évènements sportifs ont été étendues aux manifestations culturelles. Les moniteurs de parapente et guides de haute montagne ont été intégrés à cette charte. Les élus ont ensuite déterminé le montant des primes allouées aux athlètes avalins de haut niveau. Et ce fut l’objet d’un débat à l’occasion du vote de l’aide apporté par Val d’Isère à Ingrid Jacquemod. Le bon mot de cette soirée viendra de Claude Régis. Constatant que les athlètes de haut niveau évoluant en coupe du monde de ski ne pouvaient plus porter le bandeau Val d’Isère, Claude Régis s’exclamait : « Le bandeau c’est Milka et c’est Val d’Isère qui est chocolat ». Le maire précisait qu’Ingrid Jacquemod avait signé un contrat avec Milka et que cette situation était tout à fait normale, ne pouvant évidement pas empêcher ses athlètes de négocier ce type de transaction. Serge Paquin souhaitait qu’à défaut de voir la marque Val d’Isère sur le bandeau, les athlètes de haut niveau de Val d’Isère comme Ingrid Jacquemod et Pierre Paquin pouvaient, dans le cadre de leurs accords avec Val d’Isère, exercer des missions de relations publiques pour le compte de la station, ce qui est déjà une réalité contractuelle précisait le maire. Les élus votaient à l’unanimité l’aide à Ingrid Jacquemod pour un montant de 22500 Euros HT de rémunération fixe auxquels s’ajoutent les primes de résultats. Dans le même registre, les conseillers se sont concertés pour la prime de Mathieu Bozzetto pour un montant de 22000 Euros Ht avec le prêt d’une voiture. Serge Paquin se demandait quel était l’impact des épreuves techniques de snowboard en terme de retombées médiatiques. Il précisait qu’il s’agissait d’un sport très peu connu par rapport au ski alpin et, qu’à ce titre, le traitement du contrat unissant Val d’Isère à Mathieu ne pouvait être identique, voir supérieur, à celui d’Ingrid Jacquemod. Claude Régis précisait que le conseil avait toujours suivi la carrière du Champion et que c’est à ce titre qu’il proposait ce nouveau contrat annuel. Et puis les élus ont ensuite parler de la convention et des conditions financières prévues par 2009 à la commune : Le maire présentait aux élus le projet de convention précisant le montant payé par l’organisation 2009 à la commune pour la jouissance des équipements communaux pendant les championnats. Ce montant s’élève à 10 millions d’Euros. Xavier Mattis regrettait que ce montant n’intègre pas les dépenses engagées par la commune pour l’organisation des épreuves comme la mise à disposition des personnels des pistes pour la sécurisation de la piste Rhône alpes. De son côté, Les membres de l’opposition demandaient s’il était certain qu’il resterait bien 10 millions d’euros dans les caisses de 2009 à la fin des Championnats pour payer la commune. Serge Paquin précisait que la commune était « garante des finances de 2009 et qu’il ne fallait pas de ce fait se mordre la queue ». Le Maire, Bernard Catelan, annonçait d’autre part que le Franc Suisse, la devise de versement effectué par La FIS au Comité d’organisation, avait baissé. Sur les 43 millions promis par la FIS, (dont 30% ont été déjà versés) cela représente un manque à gagner par rapport à l’Euro de 2 millions. Enfin la commune termine ses projets d’étude consacrés au transport propre dans la station : après les bus à hydrogène, Xavier Mattis faisait entériner par les élus le projet de financement d’une pré-étude consacrée à un transport par câble de la Daille au Centre puis du Centre à l’Olympique. Le maire rappelait qu’une enveloppe de 5,3 millions d’Euros était en réserve à la STVI pour financer un projet de transport s’inscrivant dans le projet de station sans voiture. En question diverse, le maire informait les élus que, suite au départ du garagiste, un prestataire allait occuper le garage Bozzetto. Ce prestataire assurera les petits dépannages de véhicules.

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