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A 34 ans, l’enfant du pays, Ingrid Jacquemod, ne manquerait pour rien au monde l’édition féminine du Critérium de la Première : « J’ai hâte de remonter » nous dit-elle du fond de la vallée où elle aborde depuis 2 ans son « virage à 180° », celui de sa reconversion, en tant qu’attachée commerciale pour Roxy. Parce qu’elle y a couru tant de fois devant ses parents, sa famille et ses amis, la piste OK sur laquelle se déroule la descente Dames de la Coupe du Monde a une valeur particulière au baromètre de son cœur. « En fait, mon premier souvenir de la Ok, c’est avec mon père ». Un accent à couper au couteau témoignant une origine italienne certaine, Franco Jacquemod préparait à l’époque, en tant que pisteur, le tracé de la Coupe du Monde. « Je le suivais partout et il m’emmenait dans les coulisses du Critérium ». De cette manière, Ingrid a découvert tous les métiers se cachant derrière les champions, de celui des préparateurs de piste à celui des chronométreurs, des lisseurs et des organisateurs. « J’allais voir aussi les champions au départ des courses, mais je ne pensais pas à l’époque prendre un jour moi-même le départ ». Revenant vers l’âge de 16 ans d’une blessure au tibia, elle se retrouve par hasard sur le télésiège avec Kjuss et Aamodt, 2 super stars du ski de l’époque. « Un jour tu seras là » lui lancent-ils « Jamais je n’aurai pensé y être. Tout ça me paraissait si loin !». Ingrid est entrée à 18 ans dans le circuit de la Coupe du Monde mais c’est à 20 ans qu’elle se lance sur la OK pour une course de la Coupe du Monde. C’était un Géant et un Super Combiné. « J’ai du terminer 12ème mais j’ai beaucoup de mal avec les dates et les places. Aujourd’hui, j’ai plus de souvenir sur des situations en général ». De fait Ingrid avoue qu’elle vivait ses passages dans sa station comme porteurs d’une énorme pression. « J’ai du attendre les 2 dernières années de ma carrière pour me faire plaisir sur cette piste et c’est là que j’ai fait mes meilleurs résultats à Val d’Isère avec des 5èmes places. Avant je me mettais une pression de malade qui me figeait totalement. Les 2 dernières années, j’ai profité de la course et de ses à-côtés et ce sont mes meilleurs souvenirs de compétition à Val ». Pour Ingrid, la piste OK reste un beau terrain d’expression : « ça n’est pas la descente la plus compliquée mais elle est complète avec ses parties de glisses et ses parties techniques. La piste a été naturellement dessinée pour les filles ». Mais Ingrid a aussi traversé des chemins remplis de doutes. Notamment pendant les Championnats du Monde de Ski, chez elle, en 2009. « Aujourd’hui, quand j’y pense, c’est cool. Les moments qui me restent sont ceux pendant lesquels j’ai partagé des moments intenses » termine-t-elle. Entre 2 showrooms et quelques escapades professionnelles à Biarritz pendant lesquelles elle tente de se mettre au surf, le calendrier d’Ingrid est bien chargé. Elle remonte à Val d’Isère dès qu’elle le peut pour voir sa famille et assurer quelques missions de représentation pour le compte de la station. Mais, souvent, elle revient au Club des Sports de sa jeunesse pour y rencontrer et skier avec la jeune pousse locale de champions.