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Il est des réunions qui permettent de lâcher des pressions. Celle du conseil d’administration de l’Office du Tourisme réuni en urgence par son président, Gérard Mattis, à la suite de l’annulation du Critérium en a été un exemple caractérisé. Si le ton est parfois monté, c’était pour libérer des sentiments peut-être ancrés depuis longtemps. Dans cette assemblée, réunissant les représentants des acteurs économiques du pays, l’essentiel du débat a porté sur les causes et leçons à tirer de l’annulation de la Coupe du Monde de Ski. Il devenait en effet important pour tous ces représentants de remettre un peu d’ordre dans toutes les rumeurs locales qui pouvaient circuler sur cette annulation. La présence du Maire, de son 1er adjoint et du nouveau président de la STVI, Jerôme Grellet, allait donner un certain nombre de réponses. Certes, un constat redondant revenait sur la table. Si chacun a fait le maximum dans les services pour organiser les courses, « le manque d’esprit d’équipe» est un « dysfonctionnement qu’il faut résoudre » précisait le président Mattis. Mais l’intervention de Jérôme Grellet allait temporiser les esprits. « Je ne suis pas là depuis longtemps, mais il faut analyser pourquoi nous n’avions pas la même impression d’enneigement à Val qu’à Tignes, alors que nous avons produits plus de neige à Val ». En précisant que les canons de Solaise n’ont pas pu fonctionner avec plus de 30 km/h de vent et que la station a essuyé 2 tempêtes, il est clair qu’il devenait alors impossible d’assurer le départ de la course sur une piste ayant eu un manque initial de neige, elle-même balayée ensuite par le vent. Le conseil rappelait l’impérieuse nécessité d’avoir un coordinateur unique pour des évènements aussi importants que la Coupe du Monde. « C’est chose faite » répondait le maire en précisant que Jean Luc Fabre, directeur de l’organisation 2009, venait d’être nommé à ce poste pour les prochaines épreuves.