A l’occasion de la réunion du conseil communautaire qui s’est déroulé lundi soir à Val d’Isère, le président de la MIHT, Gaston Pascal Mousselard a tenu à faire le point sur la situation de l’école de musique : « On entend beaucoup de choses, on lit beaucoup d’articles dans la presse et je voulais faire le point sur la réalité de la situation » devait-il commencer. Le président a scindé son propos en 2 parties, le management de l’école d’une part et les éléments statutaires d’autre part. Pour ce qui est du management, le président faisait remonter des dysfonctionnements liés au manque de communication entre l’école basée à Bourg et la MIHT, le manque de communication avec les élus et annonçait une réunion mensuelle pour palier à ce défaut. Il précisait que le management du directeur « n’était pas nécessairement diplomatique » avec les professeurs, mais une rencontre entre M. Loukia, le directeur de l’école, avait aussi mis en exergue une indépendance des professeurs « gérant leurs cours comme des auto-entrepeneurs » et que cette attitude n’est pas conforme au règlement de l’école. Le maire de Villaroger a exposé ensuite les différents éléments statutaires précisant qu’il avait reçu à ce propos 2 courriers de la CGT. Cela porte sur la présence des profs à l’harmonie réclamant le paiement de la deuxième heure de présence lors des répétitions et le paiement comme artiste pendant les concerts. La MIHT a estimé non obligatoire la présence des profs dans ce cas. Autre point, les interventions des profs dans le milieu scolaire. 2 d’entre eux effectuaient ces prestations mais il faut une qualification spécifique pour effectuer celles-ci. Un des 2 enseignants est en train de passer cette qualification. Cela revient à dire qu’un seul enseignant sera à même dans l’avenir d’effectuer ces prestations mais au délà de l’année scolaire 2012-2013 et uniquement dans le cadre d’un projet pédagogique proposé par l’instituteur. Le paiement des temps de déplacements des professeurs fait partie des revendications des professeurs. La MIHT pense que les frais de déplacements du domicile au lieu de travail ne peuvent être pris en compte alors qu’il l’est entre 2 cours à des lieux différents. Une étude auprès d’un centre de gestion est en cours. La CGT a demandé aussi la transformation des CDD en CDI. Des discussions ont eu lieu à ce niveau mais 2 professeurs, un de guitare et un autre de trompette, n’ont pas intégré l’école cette année pour cette raison. En conclusion, Gaston Pascal Mousselard a demandé à ce que l’on se pose les bonnes questions sur l’école de musique. Il a expliqué qu’avec un temps maximum de 20 h de travail par semaine pour les professeurs et 16 semaines de congés par an, il préconisait aujourd’hui un nombre limité d’élèves pour l’école afin d’optimiser les emplois du temps. Olivier Zaragoza, le maire de Tignes, rappelait qu’il y a 10 ans, l’école coûtait 70000 Euros « Elle coûte aujourd’hui 500000 Euros ». Le président précisait néanmoins que les inscriptions représentaient 250000 Euros et que l’école coûtait 250000 à la MIHT.

---