Pendant 2 jours, l’association des services des pistes avec la complicité de la station et du Syndicat National des Téléphériques Français, organise à Val d’Isère une rencontre permettant de faire le point sur l’aménagement raisonné en montagne. « Il y a 30 ans, on n’avait pas la conscience environnementale d’aujourd’hui » nous dit Roland Cote, chargé de mission à l’ADSP. En clair, il ne serait plus question aujourd’hui de construire une piste de ski sans un certain nombre de règles dont l’essentiel de celles-ci est résumé dans la charte « Eco-station » qui anticipe toute procédure liée au développement durable. D’ailleurs, en la matière, rien n’est figé et les choses évoluent en fonction de l’expérience et des constations de chacun, celles des observateurs comme celles des pisteurs. « On a tout fait pour préserver le Sirce » annonce Jean lou Coster à la quarantaine de professionnels venus visiter sur le terrain la nouvelle piste Rhône Alpes, maître étalon en matière de travaux respectueux de l’environnement. « Mais autrefois, pour retrouver les ânes dans la montagne on allait là où il y avait du Sirce car ils adorent cette fleur et nous, on ne savait pas qu’il s’agissait d’une plante rare » rajoute-t-il. Depuis, grâce à la vigilance de chacun et au réveil de la sensibilité écologique, mais aussi grâce à des volontés comme celle de Jean Claude Killy lors de la candidature de Val d’Isère aux mondiaux 2009, les aménagements de montagne ont changé de physionomie. La création d’une commission de l’environnement à Val d’Isère, présidée par Xavier Mattis, intervenant à ce titre auprès de tous les professionnels présents, en est un exemple qui, probablement, sera suivi de petits dans les autres stations. Tous les travaux 2009 n’ont pu se réaliser qu’avec l’aval de cette commission. Les professionnels de la neige présents à Val d’Isère et venant des Alpes, des Pyrénées, du Massif Central comprennent aujourd’hui tout l’intérêt de cet aspect lié au respect de la terre qui les fait vivre. Les rencontres régulières telles que celle de Val d’Isère permettent justement les échanges d’expériences de chacun afin de mieux avancer dans les procédure d’aménagement raisonnés.

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