Quand un propriétaire loue son appartement à des vacanciers, il souhaite les accueillir dans les meilleurs conditions possibles. Et cela commence par la propreté. L’image est suffisamment claire pour comprendre, de la même manière, que rendre sa montagne propre contribue à l’accueil en même temps qu’à la beauté de l’environnement. Comme l’année dernière, une bonne trentaine de personnes, aidées par l’association Vie Val d’Is et la commune, et composées en grande partie par des saisonniers français et britanniques ont relevé les manches pour aller faire la peau à tous les détritus « oubliés » par négligence sur la montagne de Bellevarde. Trop peu d’avalins, 4 ou 5, s’étaient associés à ce grand nettoyage d’automne. Il s’agissait des membres du Club des Aigles qui ont permis, grâce à leurs véhicules spécifiques,de monter plus rapidement les nettoyeurs des cimes. Au fur et à mesure de leur descente, les sacs se remplissaient rapidement. Au bout du compte, il fallait compter en général près de 2 sacs pleins par personne. On retrouvaient bien sûr les grands classique de la pollution visuelle : les bâtons de skis, les skis, les mégots, des morceaux de pièces métalliques, des emballages et canettes. La plus belle pièces retrouvée était un bidon salement écrasé et lourd comme du béton. Plus anecdotiquement, une jeune anglaise retrouvait aussi une chaussette manifestement usagée. Bref, c’est comme dans un grand magasin de la Capitale, On trouve de tout sur la montagne. S’il n’y avait pas quelques irréductibles refusant cette réalité, on pourrait imaginer que cela pourrait à terme prendre des proportions peu ordinaires.

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