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Certes, le terrain était connu depuis longtemps pour sa configuration propice à l’aviation. Il y a plus de 30 ans, les mouvements d’avions pendant l’hiver n’étaient pas inhabituels. Et puis, le temps a exacerbé l’oubli. C’était sans compter sur une poignée d’hommes, qui depuis, y a toujours cru. Parmi les pionniers, il y avait Patrick Procot. L’enfant du pays, aujourd’hui disparu, a donné hier son nom à la nouvelle altisurface de Val d’Isère. Il aura transmis en héritage son acharnement à faire de ces jolis prés d’altitude, perchés à 2500 mètres, une surface pour objets volants identifiés. Ses fils spirituels locaux s’appellent aujourd’hui Jean Pierre Stary ou Jacques Martinasso et cette tribu de passionnés avalins a concrétisé le rêve. L’aéroclub de Val est né et a donné à l’altisurface une légitimité administrative. Ce n’est pas encore un altiport mais on s’en rapproche. Aujourd’hui on peut donc décoller ou atterrir à son gré sur un terrain entièrement reconditionné et planifié par les services de la commune. Et les week-ends, l’aéroclub enregistre une cinquantaine de mouvements. Pour cette inauguration au sommet, une belle collection des 30 avions et d’ULM était visible sur le replat servant de lieu d’arrêt. Les présidents de la Fédération Française d’ULM et de l’Association des pilotes de montagne avaient fait le déplacement. « On se devait d’être là. A l’heure où on aurait tendance à fermer les terrains d’aviation au profit des intérêts immobiliers, ça nous fait du bien de pouvoir ouvrir cette altisurface, la seule ouverture de l’année ». Selon les pilotes, en dehors de la magie que peut provoquer une dépose dans un environnement nouveau, cette altisurface est longue et large, ce qui la rend particulièrement sûre et facile. A cet endroit, les petits avions de 4 à 5 places pourront maintenant évoluer sur le gazon d’été ou la neige d’hiver du plan de Tovières.