Un peu plus de 85 personnes sont venues assister à l’assemblée générale de l’Office du Tourisme, une assemblée « Nouvelle formule » puisqu’elle s’est déroulée tôt le matin et avec la volonté de la rendre tonique et rythmée. Si les présentations statutaires se sont déroulées rapidement en fin de réunion, la majeure partie des débats fut consacrée à la présentation d’une conférence axée sur l’avenir à donner à Val d’Isère pour demain. Fort de cette question initiale, l’Office avait invité Gilles Guyomard de la société Contours qui effectuent pour le compte des Stations de sports d’hiver de la Compagnie des Alpes les enquêtes de satisfactions et de fréquentations. Cet exposé d’une heure a permis de mettre en exergue de nombreux points, dont celui d’une satisfaction globale excellente de la clientèle de Val d’Isère, qu’il s’agisse de l’offre de ski ou de celle des hébergements et animations. Un presque sans faute en quelque sortes selon ces enquêtes. Mais l’intervenant devait aussi insister sur le fort pouvoir de revenus des clients de Val d’Isère, l’un des plus importants sinon le plus des stations françaises. Tous ces paramètres conjugués ont amené les protagonistes de cette réunion à poser la question de savoir quel pourrait être l’avenir pour Val d’Isère. Constatant que son offre est actuellement calculée selon la base d’une moyenne haute de marché, Val d’Isère est considérée pour cela comme étant une station « très haut de gamme ». Mais il ne s’agit pas pour l’instant d’une station de « luxe ». Pour qu’il s’agisse d’une telle étiquette, il faudrait que l’offre échappe à ce qui est constaté ailleurs, à toute rationalité en quelques sortes. Et pour cela, le point essentiel serait celui d’augmenter très sensiblement la notion de service en général. Luxe ou pas luxe, telle est la question et elle n’a pas manqué de titiller les esprits locaux.

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