La 8ème étape du Tour de France en courant est passée discrètement par Val d’Isère. Discrètement est le terme car on est loin du faste et de la parade qui accompagnent l’épreuve cycliste qui porte le même nom. Un passage du Tour de France en courant se résume à pouvoir applaudir un coureur toutes les 2 ou 3 minutes et à voir passer les fourgons qui les précèdent et qui permettent d’assurer les relais. Mais, il n’en demeure pas moins que l’exploit est là. Chaque équipe est composée de 8 personnes dont une femme. Chaque membre d’une équipe se relaie comme il l’entend tout au long de l’étape. Sur les 180 km de l’étape passant par Val d’Isère, cela suppose que chaque concurrent a réalisé 22 km, soit un semi-marathon. En cela, le Tour de France en courant se décline au superlatif. Il faut se lever à 3h du matin et dormir parfois à la belle étoile ! Bref, on est dans un monde d’inconfort absolu, ce qui n’empêche pas les compétiteurs de vivre un intense et paradoxal moment de bonheur.

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