Etonnante destinée que celle du petit village de Val d’Isère. Perchée à 1850 mètres d’altitude, loin de tout, mais riche d’un domaine skiable exceptionnel, Val d’Isère n’en finit pas conquérir les cœurs, comme si le site était doué d’un pouvoir d’attirance hors norme. De fait, le village, devenu depuis une station de ski internationale, continue son ascension. Après les familles, actrices incontournables, qui ont posé les grandes bases du tourisme local, les investisseurs immobiliers construisent depuis une toute petite dizaine d’années des chalets somptueux. Dénominateurs communs entre tous ces investisseurs : l’amour du pays. Ici pas de fonds de pensions mais des personnes physiques, toutes très ancrées dans la vie du village, ayant fait de Val leur refuge. Pour la restauration, même chose. La pluie d’étoile qui a envahi avec bonheur les assiettes avaline vient d’amoureux ou natifs du pays, Anthony Tempesta en tête, né à Val, qui a apporté après celle des Barmes de l’Ours une étoile au guide des meilleurs restaurants de France. Régis Marcon, 3 étoiles, guide depuis 2 ans maintenant Benoit Vidal à l’Atelier d’Edmond. Régis avait choisi Val parce qu’il avait fait son service militaire à Bourg St Maurice et qu’il était tombé amoureux de Val pendant ses manœuvres militaires. Cette année, ce sont les Frères Pourcel, 2 étoiles au Michelin pour leur restaurant « Le Jardin des Sens » à Montpellier, qui se sont immiscés dans les cuisines de l’Hôtel Brussel’s. Jacques Pourcel est au commande : « J’étais venu à 2 reprises à Val à l’occasion de l’opération des Pistes Gourmandes. J’ai beaucoup apprécié la station, j’ai vu qu’il s’y passait beaucoup de choses, que les chefs y étaient dynamiques et que les grands chefs se tournaient aussi vers Val d’Isère. Les frères Pourcel se sont exportés pendant des années à l’étranger, et là c’est la première fois qu’ils s’approchent de la montagne. Nous sommes ici pour amener une touche Pourcel à l’hôtel Brussel’s. ! » nous précise Jacques, nous accueillant avec une grande et délicate gentillesse. « On aura une cuisine à 2 niveaux, une cuisine un peu bistrot pour le déjeuner sur la terrasse avec cet emplacement exceptionnel sur les pistes. Le soir, on aura une touche gastronomique. » rajoute-t-il. Avec 18 restaurants à travers le monde, Jacques ne pourra pas être présent en permanence pendant l’hiver « Je serai là au moins 2 semaines par mois, mais les chefs présents sont des chefs Pourcel ». Pour ce qui est des plats, les 2 frères joueront avec les produits du pays « La Savoie a des produits du terroir magnifiques, et on les retrouvera sur la carte » termine Jacques Pourcel avant de rejoindre ses pianos. Dans la cuisine, il est 9h et déjà la brigade est sur le pont, préparant avec méthode le flots de plats qu’il faudra servir dès le midi sur la luxueuse terrasse de l’hôtel. Plusieurs centaines de repas, tous à servir avec le même souci de qualité.

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