Le principe d’une concertation avec le public fait partie de la procédure de la révision du POS, le Plan d’Occupation des Sols, outil essentiel à l’élaboration du PLU, le Plan Local d’Urbanisme. Ce dernier avait été cassé par le tribunal administratif en mai 2010 par le tribunal administratif de Grenoble, considérant notamment que le précédent document n’avait pas suffisamment fait l’objet d’une concertation avec la population. La réunion de ce mardi a accueilli plus de 50 avalins venus, d’une part, assister à l’exposé du projet des élus et, d’autre part, apporter sa propre vision des choses. Un dossier tel que celui d’un POS est complexe. Il étudie au cas par cas, secteur par secteur, les possibilités d’aménagement ou non des parcelles, le tout se faisant dans un cadre général de politique de développement de la station. Cette révision du POS avalin fait apparaître « un lissage des disparités » dans une logique qui cerne au mieux l’intérêt de la commune en gardant l’image très forte du village originel, précisant néanmoins que tout dépend aussi des différents plans de risques naturels. Au regard de ce qui a été exposé, il resterait des possibilités de développement urbanistique. A la Daille, une réflexion toute particulière est menée sur le centre commercial pour lequel il faut encore travailler. Un tracé servant à un transport propre entre la Daille et Val a été prévu. Dans le centre de Val, la zone du « coin » retient toutes les attentions. La commune espère mener à terme un projet global qui irait du Chalet ONF jusqu’au Dick’s Tea Bar, ce qui représenterait la démolition d’environ 8000 m² de surface pour en reconstruire 13000, avec à la clé un projet souterrain de transport de skieurs entre le centre et le Front de neige. Plus haut, un projet de parking souterrain au dessus des Lupins pourrait être envisagé si son accès peut se faire en zone non avalancheuse. Au Fornet, même chose avec un parking souterrain en adret construit en zone rouge mais avec accès en zone bleue. Un projet de logements pour employés à l’année au niveau du téléphérique serait aussi réalisable alors que les élus souhaitent laisser l’intégrité du hameau historique tel qu’il est actuellement. En haut de la Legettaz, la commune espère permettre une ouverture à la construction de chalets. Pour ce qui est du Manchet, la réhabilitation du village du même nom, actuellement en ruine, est toujours dans les perspectives, d’autant plus que cette initiative fait partie des mesures compensatoires suite aux Championnats du Monde de 2009. L’achat de la maison de la carrière du Manchet est aussi d’actualité en vue d’un réaménagement mieux inscrit dans le paysage. La commune n’oublie pas non plus l’impact de la voiture dans le paysage avalin, ne cédant pas sur la nécessité d’associer à chaque projet des places de parkings ou de garages. Les questions et remarques du public ont été nombreuses pendant cette concertation. Elles ont donné néanmoins l’impression qu’un consensus général se profilait entre la vision de la commune et celle des administrés.

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