Dans un style de skieur parfait, l’homme n’a de cesse de monter et descendre le glacier du Pisaillas. Certes, il ne s’agirait que d’un skieur normal s’il n’était pas bardé de fils, sondes et antenne. Ce représentant de la Fédération Française de Ski teste en effet pour le compte de l’Inria, l’institut des recherches informatiques de Grenoble, un processus de géolocalisation de l’athlète tendant à étudier le travail musculaire et l’effort selon les figures effectuées. Ce programme, entamé il y a 2 ans, permet aujourd’hui d’analyser les courbes de l’effort musculaire en vue d’améliorer les positions de recherches de vitesse des athlètes de l’Equipe de France. En la matière, les français ne sont pas les seuls à s’être lancés dans la course. Les Suisses sont aussi sur ces études technologiques. En l’occurrence, chacun fait sa sauce, n’ayant pas de points de repères sur d’autres expériences. Pour l’INRIA, il a fallu créer des sondes spéciales et les faire fabriquer. Toutes les données enregistrées le sont sur des cartes mémoires identiques à celle des appareils photos. Elles feront l’objet d’études ultérieures afin de déterminer les interprétations de chacunes.

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