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La session de juin du Conseil Municipal aura occupé les élus pendant près de 3heures. On retiendra de ces débats, la lecture des comptes administratifs 2010, c’est à dire des comptes de la commune validés et arrêtés pour l’année 2010. Et c’est finalement une bonne nouvelle, alors même que les élus avancent des périodes obligées de rigueur, qui résumait ces comptes. L’ensemble des dépenses de la commune, tous budgets confondus, s’élève à 50 510 125 Euros. L’ensemble des recettes, tous budgets confondus, correspond à 57 772 847 Euros. Le résultat de ces comptes est donc positif avec 7 262 722 Euros. Pour pondérer ces chiffres, si l’on considère le résultat antérieur reporté et les engagements reportés en 2011 au 31 décembre 2010, le résultat net final est de 3 726 089 Euros. Le conseil a validé le concept de l’organisation du Critérium de la Première Neige comme un Face à Face, hommes et femmes, à l’occasion d’un seul week-end de compétitions. Il s’agit d’un « Big Event » pour lequel Val d’Isère investit avec détermination, voulant faire de cet événement l’un des principaux de l’année dans le circuit mondial du ski alpin, considérant qu’il n’y aura pas cette année ni de Championnats du Monde, ni de Jeux Olympiques. Cette formule aura pour conséquence un surplus de dépenses de 40000 Euros par rapport aux Critériums plus traditionnels. Le Maire tenait a préciser que, lorsque les courses ne sont pas annulées par le temps, le Critérium reste un événement qui, malgré ses 1,4 millions d’Euros de budget, ne coûte finalement pas si cher à la commune. La dépense finale est généralement de 50000 Euros pour le contribuable avalin. Mais le conseil précisait que 60% du budget du Critérium est dépensé sur le territoire de la commune. Le Conseil Municipal de Val d’Isère a décidé de relancer le dossier UTN autour de la zone de loisirs motorisés de l’Envers de Bellevarde. Le maire rappelait l’historique des différents événements précisant que la commune de Val avait déposé en 1983 un arrêté de la pratique des loisirs motorisés sur cette zone. La loi ayant changé, elle oblige en 2006 à déposer un dossier UTN afin de pouvoir pratiquer cette activité. Un premier dossier avait été déposé mais avait été retoqué. La commune va donc reprendre cette étude en y apportant les éléments qui manquaient à l’époque, insistant sur les études d’impact, l’état des lieux, les études floristiques et les retombées économiques. Le maire est clair par rapport à ce dossier : « Aujourd’hui, on a 60% du domaine communal dans le cœur du Parc, 10% hautement protégé comme la Bailletaz ». Il concluait par : « On continue à défendre cette activité de loisirs motorisés maîtrisée ce qui n’engendre pas de débordements. Pour faire de l’écologie, il faut de l’économie ». les élus ont voté à l’unanimité cette nouvelle décision. Le Conseil a le projet d’une Vallée verte au Manchet. Cette idée n’est pas nouvelle. Elle avait été d’ailleurs négociée en partie pendant les championnats du Monde 2009 dans le cadre des mesures compensatoires en contrepartie de l’aménagement des pistes de compétitions. La commune souhaite créer un aménagement globale de transition entre le centre du village et le Parc de la Vanoise. C’est pour cela qu’elle a décidé de lancer une étude et une procédure de déclaration d’utilité publique. En récupérant certaines propriétés, cette DUP permettrait la valorisation environnementale, la réhabilitation patrimoniale, l’amélioration de l’offre touristique. Cette procédure donnerait entre autres, la possibilité de réhabiliter totalement la décharge , la fermeture de l’accès depuis le ruisseau des Fours afin de favoriser la reprise de la végétation, la réhabilitation des 6 chalets en ruine du hameau, la création d’un sentier écologique. En questions diverses, le conseil municipal a fait le point sur le projet du Téléphérique 3s sur le massif de Solaise. Le maire a rappelé l’historique des faits. Le contrat de concession avec la STVI s’arrête en 2020. Cette dernière a obligation d’un investissement de 12 millions d’Euros avant cette date, ce qui représente un investissement modeste, en tous les cas pas en accord avec le prestige de Val d’Isère, selon l’analyse de la commune. L’idée d’une remontée mécanique lourde, nouvelle et inédite sur le massif de Solaise a été arrêtée en accord avec la STVI. Cela représente un budget de 51 millions d’Euros. Pour rentabiliser cet investissement, il faut prolonger la concession et un tour de table s’est au fil du temps constitué entre la CDA, actionnaire à 100% de la STVI, la commune et le préfet. Le débat porte aujourd’hui sur la durée accordée à la STVI pour rentabiliser cet investissement. Tous ces acteurs de ce projet se rencontreront dans une réunion le 5 juillet prochain.