« Ce qui serait bien dans mon poulailler, c’est un vrai coq, un coq de combat » dit un jour Louis à Alain. En bon ch’ti qu’il est, Alain, du tac au tac, lui répond « pas de problème » ! Quelques coups de fils plus tard à Auchel, dans le Nord, et la bête est acheminée dans une caisse spécialement construite pour la circonstance. La plus grande partie du trajet se fait dans la voiture d’un ami qui descendait à Chambéry. Puis, montée dans le coffre d’un taxi jusqu’à Bourg St Maurice avant d’être acheminé depuis Bourg dans la voiture d’Alain. Un périple de 24 heures qui, apparemment, n’a pas affecté l’animal qui a immédiatement pris possession de son fief…avant de prendre possession de son harem… Le lendemain matin, les 2 autres coqs de la basse cour étaient mis au coin par le combattant, après, on le suppose, une prise d’arme assez sévère. Le brave y a en effet perdu quelques unes de ses plus belles plumes. Mais le maître des lieux, répondant au nom de Columbo, a maintenant la situation bien en main et les poules semblent ravies qu’un tel gaillard puisse maintenant chanter fièrement au petit matin.

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