« Tout petit déjà, il se cachait dans la cuisine du restaurant de ses parents juste après l’école» nous dit M. Tempesta, le papa d’Anthony. A 30 ans, celui qui aurait pu devenir champion sur les pistes, a préféré raccrocher les skis de compétitions, passer son monitorat mais surtout se consacrer à sa passion, la cuisine. En consultant la feuille des étoilés promus cette année au guide Michelin, son nom apparaît dans une liste qui, pour l’hexagone tout entier, ne tient que sur une seule page ! Fierté modeste de l’enfant du pays pour qui l’essentiel est de donner autant de générosité qu’il le peut dans sa cuisine du terroir « C’est un métier passion, on plonge dedans et on ne peut pas s’arrêter » nous dit-il. La cuisine d’Anthony est authentique, une saveur venue des produits de son terroir. « C’est mon côté sportif. On faisait des compétitions et on cherchait à être le meilleur. C’est la même chose dans nos cuisines, on va chercher à être le plus pointilleux de façon à faire connaître ce qu’il y a de meilleur dans la cuisine savoyarde ». Anthony est sans arrêt à la recherche des petits fournisseurs, car « ils sont eux aussi très pointus ». Amoureux de sa nature, il n’est pas rare de trouver des fleurs du pays à manger telle quelle en guise d’amuse bouche. « Si je n’avais pas appris ce métier chez Michel Husser, Régis Marcon, Marc Veyrat et Gilles Goujon, je n’aurais peut être pas plongé autant dans ce métier et j’aurais peut être fini sur les skis». Si vous passez par La Becca au village du Laisinant à Val d’Isère, il ne faudra pas manquer son Fondant aux Châtaignes, l’un de ses plats préférés.

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