Les nuits avalines sont parfois mouvementées. Il serait aujourd’hui inenvisageable de ne pas développer une action de surveillance rapprochée de la part des forces de l’ordre. A Val d’Isère, c’est une action conjuguée de la gendarmerie et de la police municipale qui permet d’assurer une présence physique sur le terrain de 21h à 7h du matin. Ce sont les policiers municipaux qui commencent les rondes, les 3 militaires attitrés de la gendarmerie reprenant la relève de 3h à 7h du matin, au moment notamment où les fêtards sortent des discothèques. « Nous travaillons en relation complète avec la police municipale qui fait du bon boulot » nous Pierrick Kervoern, commandant la brigade de gendarmerie de Val d’Isère-Tignes. « Depuis que la commune a posé des caméras de surveillance gérée par la police municipale, ça a changé aussi pas mal de choses. Cela a permis d’éviter des actes délictueux ou d’élucider des enquêtes ». Mais les nuits restent dures : comas éthyliques, rixes, chanteurs bruyants ; le quotidien des forces de l’ordre n’est pas de tout repos. Les gendarmes sont même parfois amenés à appeler des renforts. « La semaine dernière, on avait un groupe de 300 personnes et familles et, afin d’assurer la quiétude de tous, j’ai demandé des renforts. Au total, avec la police municipale, nous étions un effectif nocturne de 19 personnes. Il n’y a pas d’autres stations qui assurent autant de sécurité la nuit », nous précise l’adjudant en rajoutant « C’est un devoir pour nous de répondre à toutes les sollicitations », « Il faut savoir que 60% du temps des gendarmes est occupé par actions sur le terrain. Dans la journée, par exemple, nous effectuons des rondes à skis sur le domaine pour éviter des sorties ». Les gendarmes et les policiers municipaux sont donc très occupés et leurs actions portent leur fruit : « Les livreurs du petit matin et les ramasseurs d’ordures ménagères voient la différence » termine l’adjudant dont le poste à Val d’Isère a été confirmé il y a quelques jours par les autorités.

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