De mémoire d'avalin, on n'avait jamais vu cela. Témoignage de l'énorme affection que lui portaient les gens du pays, les avalins et les nombreux amis ont applaudi Boubou à l'intérieur de l'Eglise au passage de son cerceuil porté par ses amis de toujours. C'était pour eux le moyen le plus simple mais aussi le plus spontané de faire savoir à celui qui nous a quitté samedi dernier, qu'il faisait aujourd'hui partie de l'histoire du village. "Le plus bel exemple d'intégration" devait dire Patrick Chevallot dans son oraison à la messe. Car Boubou était venu de partout ou de nulle part. Peu importe, même si son accent très fort faisait supposer qu'il était venu de loin, de Croatie pour être précis, c'est bien un avalin que la communauté locale a enterré ce mardi. Un grand verre du souvenir devait ensuite réunir tous les locaux dans le bar qu'il avait tenu pendant 22 ans.

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