Dimanche, traditionnellement journée de balades automobiles pour les familles et gands voyageurs. Pourtant, c’est un silence ne laissant filtrer que le sifflement des marmottes et le chant des cascades qui envahit la vallée. Nous sommes sur le Col de l’Iseran et il est 9h du matin. Dans ce murmure de la nature, le faible bruit des dérailleurs de vélo perce parfois cette tranquillité. Pour la première fois, Val d’Isère, avec la complicité du Conseil Général, a fermé le Col de l’Iseran aux engins à moteurs. Le résultat est immédiat : Cyclistes, marcheurs, coureurs reprennent leur droit de route. Plus d’une centaine de personnes ont profité à leur manière, en famille ou contre le chrono, à cette nouvelle expérience. Le résultat est au dessus des espérances. A l’unanimité tous les participants en redemandent, du plus jeune de 12 ans à la doyenne de 69 ans. Le Col de l’Iseran, un mythe rien que pour soi pendant 4 heures dans l’année, 4 petites heures qui sont apparues être une page trop éphémère appelée à être un grand succès populaire pour les prochaines éditions. Benoit Launay

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