Instituée il y a une dizaine d’années, la grande journée de nettoyage de la station permet de tirer des enseignements dignes d’un véritable intérêt. Tout d’abord, c’est une centaine de personnes qui s’est présentée pour participer à ce ramassage au peigne fin de tous les détritus accumulés ça et là dans le village. La plus grosse participation est celle constituée par les employés communaux. Mais les gendarmes, employés des pistes, employés de la STVI et bénévoles ont aussi prêté main forte. Précisons que le nombre de volontaires était plus important la veille, jour initialement prévu pour ce ramassage que la pluie est venue annuler. Après une matinée de travail dans un Val d’Isère découpé pour la circonstance en 13 secteurs, il faut se rendre à l’évidence. La pérennité d’une telle opération a permis d’éradiquer le problème des gros encombrants laissés à l’abandon. Fini les baignoires et frigos cachés derrière un mur, et c’est une bonne chose. Il semblerait donc que l’offre de tri sélectif et qu’une attitude éco-citoyenne ait porté ses fruits. Mais, il ne faut pas pour autant crier si facilement victoire. Les mégots, canettes et plastiques restent un souci majeur de pollution sur le terrain. Et en cela, l’horreur est au bout de la semelle de chacun. Un bon point donc pour une avancée significative des gros déchets sauvages mais toujours un carton rouge pour les petits détritus du quotidien. La semaine prochaine, cette même équipe et tous ceux qui le désirent vont s’attaquer à un gros morceau : le Front de Neige, point de rassemblement de tous les skieurs l’hiver qui demande une attention particulière.

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