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Ça fait partie de l’aire du temps. Etablir son bilan carbone permet aux communes de mieux comprendre leurs faiblesses environnementales dues notamment à la consommation d’énergie fossile. 10 stations, en accord avec l’association des maires de stations de sports d’hiver, procèdent actuellement à l’établissement de ce bilan et le cabinet Solving Efeso a présenté jeudi soir celui établi pour Val d’Isère. Ce qu’il faut retenir de cette enquête, pour ne parler que de quelques chiffres sur la centaine présentée, est que la station émet 8000 tonnes d’équivalent CO2 en ce qui concerne les activités de service comme la pratique du ski. Elle émet 133000 tonnes d’équivalent CO2 pour les activités de territoire comme le transport. L’objectif affiché est de revenir à 41500 tonnes équivalent CO2 en 2050. L’analyse effectuée montre que le transport aérien des vacanciers représente à lui seul près de 50% des émissions. Mais au-delà des chiffres, ce que se cantonne de donner ce bilan, les responsables de la station doivent en retirer les conclusions qui permettront de diminuer les rejets de CO2. Certes, intervenir sur la consommation de kérosène des avions n’est pas envisageable. C’est pourquoi la commune prospecte des moyens d’économies pour lesquels elle a la maîtrise. Pour elle, la garantie d’une isolation parfaite des immeubles et hébergements est une première bonne réflexion afin de réduire le gaspillage. On parle d’ailleurs à ce titre d’un relevé effectué avec des caméras infra-rouges pour déceler tous les dysfonctionnements de déperdition de chaleur. Mais au-delà de ces travaux d’économie et de réorganisation des services pour notamment mieux rentabiliser les déplacements, les mesures qui, selon la volonté communale, devraient découler de cette enquête, représentent un atout en terme de communication touristique. La bulle environnementale sera sans aucun doute la grande préoccupation de l’humanité dans les prochaines années. Garantir un air pur dans un environnement montagnard préservé permettra de favoriser une communication auprès des vacanciers probablement de plus en plus sensibles à la notion de développement durable.